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MÉDITATION : Paresse & l'Effort Joyeux

Apprendre à Méditer vers le Calme Mental

La Paresse est l’obstacle qui survient avant la pratique de la méditation, tandis que les autres apparaissent pendant la méditation.
 
C’est elle qui nous empêche de commencer la pratique.
 
La traduction du Calme Mental en tibétain est Chiné, Chi pour la Paix et Né pour Demeurer. L’esprit qui demeure dans la paix, paisible et calme.
 
Lorsque l’esprit est en paix, on peut rester calme devant l’adversité et les problèmes. Il y a donc beaucoup d’avantages dans la vie de tous les jours à être plus calme.
 
La Paresse (Lelo en tibétain) est un facteur mental ou une fonction de l’esprit.
 
Les facteurs mentaux sont d’ordre négatifs, neutres ou positifs et ils sont responsables de notre état heureux ou malheureux, de la vie facile ou difficile.
 

La Paresse est un facteur mental négatif qui nous empêche de pratiquer ce qui est positif.

 
DÉFINITION
 
Absence de joie dans ce qui est positif. Le sens de positif ici est de contribuer au développement de notre bonheur véritable.
 
Dans la philosophie bouddhiste tibétaine, il y a des états d’esprit heureux ou malheureux. Cela dépend de comment les gens perçoivent les choses de l’intérieur.
 
Les états d’esprit positifs sont donc les antidotes aux états négatifs.
 
La Paresse est un grand obstacle qui nous empêche, par exemple, de pratiquer une activité sportive alors qu’elle serait bénéfique pour notre santé physique, tout comme nous empêche de pratiquer la méditation pour notre santé mentale.
 
COMMENT LA SURMONTER ? 3 Catégories de Paresse
 
LA PARESSE DE LA PROCRASTINATION
 
Qui est de toujours remettre à plus tard.
5 min, 15 min, 1 heure, 1 semaine, 1 mois, 1 année, voir la vie suivante….
 
SOLUTION = RÉFLEXION
 
Penser à l’impermanence des choses, de la vie.
Trop tard et c’est les regrets de ne pas avoir fait.
Maintenant c’est mieux !
Contempler chaque jour et se rappeler l’impermanence.
Les maîtres disent : < Une journée sans penser à l’impermanence est une journée perdue. >
 
Aujourd’hui c’est parfait pour accomplir de belles choses. Maintenant est une grande opportunité. Si on attend toujours avant de faire, rien n’arrivera jamais !
 
LA PARESSE DE POURSUIVRE DES ACTIVITÉS NÉGATIVES
 
Inutiles et Nuisibles.
Du genre la Paix vs la Guerre, les Conflits vs l’Harmonie, mettre des efforts dans le négatif au lieu du positif est caractérisé d’obstination.
Beaucoup de choses de la société sont agréables sur le coup, mais pour finir, rien de bénéfique, rien de significatif et aucuns avantages positifs.
Par exemple, au contraire, la méditation est difficile au début, mais procure de grands bienfaits à la fin.
Les activités superficielles, elles, apportent des sensations joyeuses et plaisantes au départ, mais rien d’important ou positif finalement. Rien pour notre bonheur intérieur.

Les maîtres disent : < La personne mondaine est contente au début mais elle souffre à la fin. La personne spirituelle fera des efforts plus difficiles au début, mais sera heureuse au bout du compte > Donc qu’est-ce que nous voulons à la fin ? Être heureux ou malheureux ?

 
En Occident, les gens âgés voient leurs facultés se dégrader, devenir plus faibles avec des énergies plus basses. Tandis qu’au Tibet, les personnes âgées ont malgré tout conservé un esprit vif et clair en plus d’une bonne santé. Ils ont moins de souffrances car ils ont plus de joie et de dynamisme.
 
Qu’est-ce qui est le plus bénéfique ? Faire des efforts dès le départ….
Cependant, c’est normal d’être engager dans le travail pour se loger, manger ou se vêtir, c’est obligé. Tout le monde doit travailler, ce n’est pas négatif.
En revanche, ce qui est négatif c’est de s’adonner à des choses inutiles qui n’apportent rien de positif.
 
LA PARESSE DU DÉCOURAGEMENT
 
Penser que nous, on ne pourra pas y arriver, que c’est impossible, bref se dénigrer.
Se dire par exemple, je ne suis pas moine, ou parce que je suis trop stressé, parce que je ne suis pas capable….
Il ne faut pas penser comme ça !
On peut se dire en se rappelant qu’il n’y a aucunes différences entre Bouddha et soi. La seule différence serait que lui à beaucoup travailler à son développement, et que nous pas encore. Comme lui, nous aussi, on peut travailler chaque jour et obtenir progressivement de beaux résultats positifs.
La base de notre esprit et de Bouddha est identique.
Nous avons le même potentiel pour atteindre le Bonheur dans cette vie, très rapidement si nous le voulons.
Nous avons le même corps, et le même esprit humain avec de grandes capacités.
Bouddha dit que même les mouches atteindront un jour l’éveil (1 jour = autre vie).
La mouche, un jour, aura un corps et esprit humain pour travailler positif, mais nous, sommes déjà humain, donc maintenant nous pouvons actualiser ce potentiel magnifique.
C’est maintenant qu’il faut faire des efforts positifs et ne pas se décourager. Maintenant pour être courageux et avancer vers le bonheur.

On peut y arriver, nous en sommes capables !

 
Du livre Apprendre à Méditer de Lama Samten :
 
La paresse : ses antidotes : la foi confiante, l’aspiration, l’effort joyeux, la souplesse méditative.
 
Dans le Compendium de la connaissance supérieure, Asanga définit la paresse comme une absence de plaisir intérieur en rapport avec ce qui est positif. Sa fonction est donc de freiner les activités vertueuses. Elle est de trois sortes :
 
- La procrastination : elle consiste à remettre à plus tard, au lendemain, au surlendemain, à la semaine prochaine, au mois prochain, à l’année prochaine, etc. Bref, elle consiste à ne pas accomplir une action immédiatement.
 
Son antidote est de réfléchir à la grande difficulté d’obtenir une si précieuse vie humaine et à l’impermanence qui la guette constamment.
 
- La poursuite d’activités négatives : dans un contexte bouddhiste, mettre beaucoup d’efforts dans des activités mondaines distrayantes n’est pas qualifié d’effort joyeux, mais plutôt d’obstination. En effet, l’effort dont on parle dans le bouddhisme est qualifié de joyeux ou d’enthousiaste et est toujours en lien avec la poursuite d’objectifs vertueux.
 
L’antidote à cette sorte de paresse est de réfléchir au fait que les activités mondaines sont sans essence et qu’elles produisent de la souffrance. Ainsi on les abandonnera.
 
- Le découragement, c’est penser par exemple : « Comment une personne comme moi pourrait-elle atteindre le calme mental? » Dans L’entrée dans la conduite des Bodhisattvas, Shantidéva affirme que même les mouches atteindront un jour l’illumination. Alors nous, étant nés humains, sachant parler et possédant la capacité de comprendre les enseignements, comment ne pourrionsnous pas développer le calme mental? Nous le pouvons! Nous devons penser ainsi.
 
En proie à la paresse, les objectifs à court et à long terme, pour cette vie et les suivantes, ne pourront pas être réalisés. Une personne paresseuse, malgré une grande intelligence, aura de la difficulté à atteindre le calme mental.
 
Les Obstacles 1/5 dans le livre Apprendre à Méditer du maître bouddhiste tibétain Lama Samten et les formations du Calme Mental au Centre Paramita.
 

2 commentaires

  • J’ai fait la formation au centre d’hyeres et j’essaie de pratiquer tout les jours en cette période de confinement je pense que cela m’aide à rester sereine merci

    Beauchet
  • J’ai fait la formation au centre d’hyeres et j’essaie de pratiquer tout les jours en cette période de confinement je pense que cela m’aide à rester sereine merci

    Beauchet

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