Mala Graines Rudrakshas
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Description
Ces deux superbes mala tibétain de 8 & 10mm sont de fabrication artisanale, avec des graines de rudrakshas naturelles de l'Inde.
Le Rudraksha, œil de Rudra en sanskrit (Rudra étant un des noms de Shiva), est la graine d’Elaeocarpus angustifolius, un arbre qui peuple l'Inde. Par extension certains chapelets (mâlâ) fait de ces graines portent ce nom. Shiva est traditionnellement représenté portant de tels chapelets autour du cou. Les sadhus et les yogis en Inde en portent généralement un. Les rudrakshas les plus courants sont rougeâtres ou noirs. Les rudrakshas blancs (symboles de pureté) et dorés (symboles d'acquisitions de richesses) sont rares. Les graines 10mm d’un rudraksha sont donc réputées contenir un pouvoir particulier et avoir une influence positive sur la spiritualité et la santé. Ils favoriseraient en particulier la méditation.
Le mala (chapelet du bouddhisme tibétain, tengwa en tibétain) peut être en bois, en verre, en pierres semi-précieuses ou en os. Il sert principalement à la récitation de mantras de différents bouddhas, une pratique visant à supporter la concentration et à développer le calme mental. Durant les récitations, l'esprit s'harmonise en purifiant les émotions négatives et l'agitation mentale. Au fur à mesure de l'utilisation, le mala se charge en énergie positive et c'est pourquoi les pratiquants le conservent toujours sur eux autour du poignet gauche ou autour du cou.
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Le Mala sert donc à compter les Mantras, il se tient normalement dans la main gauche et on fait défiler les billes ou perles une à une avec le pouce. A chaque mantra récité, le pratiquant fait avancer une bille, donc, au bout d'un tour complet de Mala, il aura récité 108 Mantras, mais n’en comptabilisera que 100 pour tenir compte des inévitables erreurs de prononciations et fautes d’inattention dans la pratique.
Mantra de Compassion OM MANI PÉMÉ HOUNG ཨོཾ་མ་ཎི་པ་དྨེ་ཧཱུྃ
Chenrézig est le Bouddha de la Compassion. Chacune des syllabes de son mantra vise à nous libérer des six afflictions mentales racines. Il est blanc et a quatre bras : deux mains tiennent le précieux joyau (MANI), une autre le lotus (PÉMÉ) et l'autre un mala (rosaire) pour prier pour tous les êtres.
Syllabes : Affliction mentale vs Antidote
OM : Attachement vs Détachement
MA : Colère vs Amour et patience
NI : Orgueil vs Humilité
PÉ : Ignorance vs Sagesse
MÉ : Doute vs Confiance
HOUNG : Vues erronées vs Vue juste
Avalokiteshvara est le Bouddha de la compassion. Le quatorzième Dalaï-Lama est une manifestation de Chenrezig. Il est assis dans la posture du diamant, sur les disques de la lune et du soleil soutenus par un lotus. Son corps blanc est revêtu des cinq robes de soie et des bijoux du bodhisattva. Deux de ses mains portent à son coeur la pierre précieuse exauçant tous les souhaits, tandis que les deux autres tiennent le rosaire de cristal et le lotus bleu de la compassion. Il porte aussi une peau de daim verte ou grise drapée sur son épaule gauche.
Explication du mantra " Om Mani Padmé Hum " par S.S. le Dalaï-Lama
Ce texte présente une exégèse du mantra si célèbre, OM MANI PADMÉ HUM, qui est devenu en quelque sorte le sceau distinctif du bouddhisme au Tibet, tant il est omniprésent dans le haut pays et tant il est chargé de signification pour les Tibétains. Bannières de prières, pierres mani gravées au bord des routes, inscriptions perchées sur la montagne, chiffons de tissu claquant au vent, invocations au seuil des demeures ou des monastères, psalmodie inlassable des pèlerins égrenant leur rosaire ou premiers balbutiements enfantins, le Tibet tout entier se reconnaît dans cette litanie millénaire qui l'accompagne d'un siècle à l'autre, d'un temps à l'autre, d'une vie à l'autre. D'ordinaire, on la traduit succinctement par " Salut au Joyau dans le Lotus ". Au gré des maîtres et des ans, elle a suscité des milliers de commentaires et d'interprétations, de recherches savantes et de modestes explications. Symbole de vie et d'une manière d'être, celle du dalaï-lama les résume avec une singulière perfection :
"C'est fort bien de réciter le mantra OM MANI PADMÉ HUM, mais tandis qu'on le récite, encore faut-il penser à sa signification, car la portée de ces paroles est vaste et profonde. La première syllabe, OM, est composée de trois lettres - A, U et M. Elles symbolisent le corps, la parole et l'esprit du pratiquant; mais dans le même temps, elles symbolisent le corps, la parole et l'esprit pur et glorieux d'un Bouddha.
Le corps, la parole et l'esprit impurs peuvent-ils être transformés en un corps, une parole et un esprit purs, ou sont-ils entièrement séparés? Tous les Bouddhas sont au départ des êtres comme nous qui, en suivant la voie, sont devenus des Éveillés. Le bouddhisme ne prétend pas qu'il y ait quelqu'un qui, dès l'origine, soit sans défaut et possède toutes les bonnes qualités. Le développement d'un corps, d'une parole et d'un esprit purs vient graduellement de l'abandon des états impurs, qui sont ainsi transmués en états purs.
Comment cela se fait-il? La voie est indiquée par les quatre syllabes suivantes. Les deux premières, MANI, qui signifient joyau, symbolisent les moyens de la méthode - l'intention altruiste d'être illuminé, la compassion et l'amour. Tout comme le joyau est capable d'éloigner la pauvreté, de même l'esprit altruiste d'éveil est capable d'écarter l'indigence, ou les difficultés, de l'existence cyclique et de la paix solitaire. Pareillement, tout comme le Joyau exauce les désirs des êtres sensibles, l'intention altruiste de devenir illuminé accomplit les souhaits des êtres sensibles. Les deux syllabes suivantes, PADMÉ, qui signifient lotus, symbolisent la sagesse. Tout comme un lotus sort du limon sans être souillé par la boue, de même la sagesse peut nous placer dans une situation de non-contradiction, alors qu'il y aurait contradiction sans posséssion de la sagesse. Il y a la sagesse qui réalise l'impermanence; la sagesse qui réalise que les personnes sont vides d'existence substantielle ou d'existence se suffisant à elle-même; celle qui réalise le vide de la dualité, c'est-à-dire de la différence d'entité entre sujet et objet; et la sagesse qui réalise la vacuité de l'existence inhérente. Bien qu'il y ait différentes sortes de sagesse, la principale d'entre elles est celle qui réalise la vacuité.
La pureté doit être acquise par l'unité indivisible de la méthode et de la sagesse, symbolisée par la syllabe finale HÛM qui traduit l'indivisibilité. Selon le système des sûtras, cette indivisibilité de la méthode et de la sagesse se réfère à la sagesse affectée par la méthode, et à la méthode affectée par la sagesse. Dans le véhicule mantrique, ou tantrique, la référence porte sur la propre conscience dans laquelle la forme globale, à la fois de la sagesse et de la méthode, constitue une identité sans différenciation. En termes de syllabes germes des cinq Bouddhas conquérants, HÛM est la syllabe germe d'Akshobya - l'Immuable, le non-fluctuant, qui ne peut être en rien perturbée.
Ainsi, les six syllabes OM MANI PADMÉ HÛM signifient qu'en fonction de la pratique d'une voie, qui est l'union indivisible d'une méthode et d'une sagesse, chacun peut transformer son corps, sa parole et son esprit impurs en corps, parole et esprit pur et glorieux d'un Bouddha. II est dit qu'il ne faut pas chercher la bouddhéité en dehors de soi, les matériaux pour y parvenir se trouvant à l'intérieur. Maitreya l'a dit dans son Sublime continuum du Grand Véhicule (Uttaratantra): " Tous les êtres ont naturellement la nature de Bouddha dans leur propre continuum." Nous avons en nous-mêmes le germe de la pureté, l'essence de Celui Qui S'en Est Ainsi Allé (Tathàgatagarbha), qui doit être transformé et pleinement développé en bouddhéité. "
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